Bettina Aykroyd au parfum pour la Journée de la Femme

 

Prendre la parole n’est pas chose aisée pour moi. Mon éducation anglaise m’a plutôt incitée à ce qu’on appelle “l’understatement”, un mélange de discrétion et d’humilité. Totalement à l’inverse des tendances de la société actuelle. D’ailleurs, j’aime être à contre-courant ou dans l’innovation ! Néanmoins, quand quelques-unes des 6 femmes mises en avant pour la Journée de la femme m’ont suggéré de faire mon portrait chinois, j’ai accepté à l’unique condition, que chacune d’elles me pose une question…. Alors, bonne lecture, de ce portrait, Bettina Aykroyd au parfum !

 

Bettina Aykroyd au parfum avec des questions posées par 6 femmes, elles aussi au parfum !

Si tu étais une pâtisserie (Marjolaine Fréville) : pain viennois et tarte aux citrons

Un pain viennois et une tarte aux citrons…. J’aime la douceur et la tendresse du pain viennois. Un pain dans lequel il n’y a ni beurre ni lait. De plus, je dois vous avouer, aimer travailler la pâte, voir sa transformation s’opérer. Sans oublier le contact sensuel comparable au travail d’un sculpteur avec l’argile. 

Sinon, c’est la tarte aux citrons. Ce mélange doux et rassurant de la crème pâtissière associé à la crème de citron acidulée titillent mes papilles. C’est aussi la crème de citron appelée “lemon curd” chez les anglais, une de mes nombreuses madeleines de Proust…. De plus, la pâtisserie a toujours été présente dans mon enfance, auprès de ma grand-mère française, le chemin tout droit tracé pour un CAP de pâtisserie, dans le cadre d’un projet de biscuit.

Si tu étais une fleur (Régina Martino) : la tulipe et la pivoine

Sans hésitation, la tulipe jaune ou rose, pour son port. En fait, j’admire la liberté que ces fleurs prennent, en adoptant de jolies formes poétiques, au fur et à mesure du temps qui s’écoule. Ce sont des fleurs vivantes, aux attitudes gracieuses et inattendues. Sinon, j’opte pour les pivoines, des fleurs généreuses et opulentes, aux teintes rose et rose pâle. Ces dernières ont un parfum léger,  subtilement rosé et délicat. Un vrai plaisir des yeux et du nez !….

Si tu étais une pierre (Alienor Massenet) : un saphir jaune

Le saphir jaune ! Elle est symbole de joie et d’authenticité. On dit aussi de cette pierre qu’elle procure richesse, pouvoir et santé. Tout cela sans compter, que cette pierre est aussi le symbole de sagesse, de justice et de vérité chez les anciens Égyptiens. Il n’est pas étonnant que cette pierre fut choisie par Suzanne Belperron pour ma bague au motto “In veritate victoria”….

Si tu étais une vibration (Karine Raffin) : chêne et olivier 

Je serais le chant vibratoire d’un chêne (mon nom Aykroyd veut dire chêne en anglais ancien) pour sa force, et le chant de l’olivier, pour sa paix intérieure. Ici, toute la magie de la musique des plantes, musique ayant des effets bénéfiques sur les cellules de notre corps. Oui, chacune de nos cellules oscillent, et nos organes ont tous leur propre vibration. En effet, vibrer, c’est vivre. En conclusion, comme le rappelle mon cher ami, François-Marie Dru (musicien et harmonisateur) dans son livre “Tout est vibration” ! Si vous voulez l’écouter, cliquez ici.

 

 

Si tu étais un livre (Claude Luy) : Le Petit Prince

Le Petit Prince ….  Il délivre un message universel toujours aussi moderne et d’actualité. Il n’a pas pris une ride et il s’adresse au 5 à 99 ans. On peut le lire et le relire…. sans se lasser, et à chaque fois, y découvrir une nouvelle étincelle. Une des plus belles leçons nous est livrée dans la conversation du Petit Prince avec la rose : “l’on ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible à nos yeux”

3 femmes inspirantes que j’admire

Soeur Emmanuelle Son énergie à soulever des montagnes, sa résilience et sa joie de vivre communicative en font une femme exceptionnelle . J’ai eu la chance de la rencontrer lors de la Femme Dynamisante de Clarins. Je n’oublierai jamais son franc parler, ses yeux rieurs et espiègles, et ses paroles bienveillantes.

Claude Cahun Une femme écrivaine et photographe amateur, devenue mondialement reconnue. Je l’admire pour son travail de résistante pendant la guerre sur l’île de Jersey (comme aussi celui de sa famille Schwob) et son courage à défendre ses idées avant-gardistes (c’est à elle que l’on doit tout simplement “the gender” dont on parle tant aujourd’hui). Néanmoins, marquée par l’innovation, cette photographe surréaliste, a aussi crée “Eve”, le 1er journal féminin du quotidien “Le Phare de la Loire” à Nantes. D’ailleurs, certaines de ses photos seront à l’exposition Surréalisme au féminin ? au Musée de Montmartre dès le 29 mars 2023. Un itinéraire orchestré par Alix Agret et Dominique Païni, les deux des commissaires de l’exposition. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Audrey Hepburn Une femme d’une grande élégance certes, qui a révolutionné les codes du glamour à Holywood.  Mais, c’est sans oublier, sa fantaisie et son espièglerie avec ses yeux si expressifs. Sa noblesse de cœur et son  son action au côté du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), à partir de 1988, en tant qu’ambassadrice spéciale pour l’Afrique, sont impressionnantes. Comme le rappelle Roger Moore, son service de l’Unicef était en partie motivé par son passé. En effet, Audrey Hepburn dira  “J’étais une enfant sous-alimentée, pendant les années de l’après-guerre. J’ai bénéficié des services de l’Unicef, j’ai donc connu l’Unicef toute ma vie.”