Weekend de la Rose à Bagatelle
Le Parc du Bagatelle devient ce weekend 8 et 9 juin, l’écrin parisien de la Reine des Fleurs, La Rose. Une semaine avant le Concours International des Roses créé en 1907, la roseraie de Bagatelle propose des diverses animations autour de la rose afin de mieux la connaître. Une occasion de mieux la découvrir sous toutes ses coutures. Allez sans plus tardez, profiter de ce weekend de la rose à Bagatelle, une jolie façon de voir la vie en roses !…
Le parc de Bagatelle a été conçu pour prendre place autour de la “folie” du Comte d’Artois, futur Charles V. A l‘époque, aucune rose n’y fût plantée. Ce n’est qu’en 1905, que JC Forestier, conservateur des Parcs et jardins de Paris, dessine la roseraie que nous connaissons. Cette même année, la ville de Paris, rachète cette dernière. Aujourd’hui ce sont environ 9500 plants de rosiers représentant environ 1100 variétés. Il faut savoir que cette roseraie, constitue l’une des 5 collections de rosiers en France, labellisée, collection nationale.
Histoire des roseraies
La toute première roseraie française connue remonte au roi Childebert. En fait, c’est Joséphine de Beauharnais, qui dans le Parc de la Malmaison, créée la première roseraie conservatoire. Pour cette entreprise, Joséphine s’entoure de jardiniers comme Charles François Brisseau, Etienne-Pierre Ventenat ou encore du célèbre peintre et graveur Pierre-Jospeh Redouté. Ce sera grâce aux généreux dons de Joséphine de Beauharnais que la roseraie du Jardin des Plantes de Lyon vit le jour en 1805.
Le programme de la Rose à Bagatelle, ce weekend
Une vision botanique
Une visite guidée de la roseraie est prévue, toutes les heures. Elle permettra de mieux connaître et mieux comprendre les 1200 variétés présentes à la roseraie. Accompagné d’un expert, il sera possible de noter les rosiers du concours.
Par ailleurs, les jardiniers de Bagatelle se feront une joie de livrer leurs secrets sur les roses : taille, les soins, les sélections pour obtenir, les roses plus résistantes aux maladies… Il sera possible de rencontrer Jérôme Rateau, créateur de roses chez André Eve, rosiériste et lauréat du concours 2012. Ce dernier vous parlera de son métier de sélectionneur pour obtenir la rose parfaite. Son intervention est prévue, samedi 8 juin.
Sentir la rose
Lorsqu’on sent une rose sur pied, il est recommandé de ne pas trop s’approcher de la fleur ; un air frais doit circuler entre les pétales et ses narines pour mieux drainer jusqu’à leurs cellules sensitives, les molécules parfumées. Il est important de prendre son temps lorsqu’on hume une rose tout comme quand on sent un parfum. Les premières envolées, évoquent une senteur sans originalité. Ce n’est qu’en vous attardant que les notes plus lourdes c’est à dire le coeur et l’empreinte, se font sentir. Ce sont elles qui apportent les nuances et les différences les plus significatives d’un parfum.
Le moment idéal est le matin, avant que les fleurs n’aient reçu trop de soleil et ne soient trop ouvertes. Ce sont les pétales qui renfermées forment un nid à piège d’odeurs.
Une approche olfactive
La Société Française des Parfumeurs, animera des ateliers de senteurs, pour apprendre à discerner les composantes florales d’un parfum. Cet atelier sera consacré aux enfants. Pendant ce temps, où les chérubins sont occupés, les parents pourront écoutés vers 15h un conte autour des roses. Les enfants qui n’auront pas pu assister à l’atelier senteur, pourront effectuer des parcours ludiques et un atelier coloriage sur le thème “Dessine moi une rose” aura lieu toute l’après-midi.
Réflexions de parfumeur
Si les roses parfumées sont déterminées par la présence de notes telles le géraniol, le citronellol et l’alcool phényléthylique, chaque rose présente des senteurs très précises, qui reflètent parfaitement la pensée de Baudelaire, pour qui les couleurs et les odeurs se répondent.
Si l’on écoute Lucien Ferrero, parfumeur chez Expressions Parfumées, et Jean-Claude Ellena, parfumeur chez Hermès, s’accordent pour dire que la rose blanche a des accents de jacinthe et exhalent des senteurs marines ; la rose Rouge se différencie par des notes de fruits de framboise, de fraise ou de cassis alors que la rose Thé à la couleur jaune rappelle l’odeur de thé ou d’abricot et parfois selon les croisements des odeurs épicées voire même fumées.
Les roses du parfumeur
Elles sont au nombre de deux ; soit la rose damascena, une bulgare, soit la rose centifolia ou rose de mai. La première est plus généreuse lors de la distillation. Leur chant olfactif n’est pas le même. Elle s’illustre parfaitement dans Nahéma de Guerlain, Paris d’Yves Saint-Laurent, Joy de Jean Patou ou encore Trésor de Lancôme, pour ne citer que les parfums plus connus. Mais aujourd’hui, concentrons-nous sur la rose de jardin….
J’attends avec impatience de partager vos découvertes olfactives dans la roseraie de Bagatelle en me laissant un commentaire ci-dessous
Informations pratiques
Samedi 8 juin de 14h à 19h – Dimanche 9 juin de 10h à 19h
Parc de Bagatelle
Accès : Route de Sèvres, Neuilly, Bois de Boulogne (Paris 16e)
M° Porte Maillot, puis bus n° 244
Entrée au Parc de Bagatelle: 5,50 € plein tarif, 2,5 € tarif réduit
Gratuit pour les moins de 7 ans
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