Les dents du bonheur de William Leymergie
Les dents du bonheur est le dernier livre de William Leymergie, le maître et producteur de Télématin, où il raconte son enfance en Afrique qu’il porte au plus profond de lui, à fleur de peau comme un tatouage. Ce livre que j’ai lu avec bonheur, est rempli de ses souvenirs olfactifs et gustatifs… C’est pourquoi, j’ai eu envie de partager, ce bon moment de lecture avec vous.
Après mon passage à Télématin, pendant les vacances de noël 2014, pour mon livre “Les énigmes du parfum” vivre sans parfum, est-ce possible ? édité aux éditions du Vétiver, j’ai eu envie de mieux connaître William Leymergie, le chef d’orchestre de Télématin où il règne une atmosphère certes studieuse… mais chaleureuse et bienveillante. Sa fidèle équipe en est la preuve !
Son Afrique, vu par ses yeux d’enfant
C’est William Leymergie enfant qui nous entraîne et nous invite à un voyage au long cours, de Bordeaux à Alger puis au Sénégal et à Bamako. On le suivra dans ses nombreuses maisons et même au beau milieu de la savane, où des souvenirs sont gravés à jamais dans sa mémoire…. olfactive et gustative. Dans une atmosphère familiale unie et joyeuse, William et son frère Serge racontent leur vie et leur impression d’enfant. Son âme de conteur nous maintiendra tout au long du livre, en haleine. On y découvre déjà un homme qui aime rire, espiègle et sympathique.
Ses souvenirs olfactifs et gustatifs
Ils démarrent à Alger avec les odeurs de lauriers et de bougainvilliers alors qu’il n’a qu’à peine 4 ans. Hormis cette odeur, que William considère comme “sa madeleine de Proust” algérienne, il y a aura aussi le jasmin mêlé à la rose, le parfum de Khadjia, l’employée de maison, qui faisait partie de la famille. Il passait naturellement de l’Heure Bleue de Guerlain, le parfum de sa mère à l’odeur douce, chaude, sucrée et rassurante de cette femme.
Longtemps après le départ de sa mère pour une soirée, William sentait encore les effluves de la laque Elnett s’entrechoquer de l’odeur capiteuse de l’Heure Bleue de Guerlain !
Au Sénégal, ce sera une odeur de bois brûlé qui le marquera. Puis, ce sont des odeurs puissantes de poissons posés sur des lits d’algues et sur lesquels les pêcheurs versaient du gros sel, qu’il retiendra. William confie que ces odeurs sont encore très présentes dans sa mémoire. Sans oublier les odeurs d’épices de la cuisine d’Animata qui préparait de bons plats africains…
Pour en savoir plus, vivez l’aventure africaine, si savoureuse et dépaysante, de William Leymergie. Cliquez ici pour en savoir plus.
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