Shiseido célèbre Ginza avec son nouveau parfum du même nom
A l’aube de ses 150 ans, Shiseido célèbre Ginza qu’il n’a jamais quitté, depuis la création de la 1ère pharmacie occidentale en 1872, dans le quartier de Ginza, bien sûr de Tokyo. Un quartier où se croisent l’Orient et l’Occident, la science et l’art. En un mot, toute la philosophie de la marque. Déjà, à l’époque la maison croyait aux bienfaits du parfum. Face à un monde où le parfum est synonyme de séduction, Shiseido revendique un retour à ses racines, avec un parfum spirituel. Ginza, le nouveau parfum, est ancré dans une vision contemporaine, un engagement durable et plus de transparence, auprès du consommateur. Plus que jamais, Shiseido entend donner du sens à ses créations de parfum.
Ginza parfum, un nouveau chapitre pour Shiseido
Le parfum a toujours fait partie de l’histoire de Shiseido, même si peu de gens le savent. Shinzo Fukuhara, fils du fondateur, aimait le parfum et a toujours voulu créer une fragrance autour de la vision orientale et occidentale. Très tôt, il considèrera que le parfum doit être vu, telle une œuvre d’art.
Alors qu’en Occident, le parfum est plutôt synonyme d’arme de séduction, il revêt au Japon, une dimension à la fois plus personnelle et plus spirituelle. Déjà, les samouraïs pratiquaient la cérémonie du Kodo (Ecole Shino) pour se donner du courage, et parfumaient leur habit d’encens. Une coutume que les femmes pratiquaient aussi sur leur kimono. Au final, la vision japonaise du parfum se révèle très personnelle, non intrusive. Il est véritablement un objet de luxe.
Aujourd’hui, Shiseido lance le parfum « Ginza » avec la volonté de renouer avec ses racines, et de l’asseoir dans une vision contemporaine. Tout naturellement, Ginza s’adresse à une femme à la fois forte et féminine. D’ailleurs, comme le souligne la marque « C’est une combinaison sacrée des contraires, une subtilité et l’intensité, une délicatesse et une force, une sagesse et une passion. Le tout au service de l’harmonie absolue. » Ce sera une ambivalence que l’on retrouve à chaque étape de la création du parfum : le jus, le flacon et même, le choix de l’égérie du parfum.
Ginza, un jus, un flacon, une égérie, tous en écho à cette ambivalence
Ginza, est l’oeuvre de Karine Dubreuil et Maïa Lernout, toutes deux parfumeurs chez Takasago. Elles ont imaginé un bouquet floral aiguisé par des bois, en écho avec la nature du Japon. Au coeur de ce bouquet, 3 qualités de jasmin, deux jasmins grandiflorum (Egypte et Inde), et un jasmin sambac (Inde) sont associés à une orchidée japonaise (molécule captive de Takasago entre muguet et freesia). Or, les fleurs font partie de l’ADN des parfums Shiseido depuis 1917. Tandis que la partie boisée rassemble du bois d’Inoki, du santal et du patchouli. Selon les études japonaises, l’odeur du bois d’Inoki aiderait à clarifier l’esprit, et à retrouver un état d’esprit apaisé. Ce bois est utilisé pour la construction des temples et des sanctuaires.
Le flacon a été réalisé par Constance Guisset, designer reconnu pour la réalisation de la lampe Vertigo. Son travail est l’expression même de l’Orient et l’Occident, selon la marque. Déjà très inspirée par le Japon, pour y avoir vécu 2 ans, Constance a su exprimer l’harmonie des contraires. Une force que l’on retrouve dans la dague noire, évocation subjective de l’univers du samouraï, que l’on peut voir aussi, comme étant la chevelure d’une japonaise de dos, et la douceur de la couleur rose du jus ! Un vrai défi technique.
Enfin, Elisabeth Davidson, un mannequin canadien, en est l’égérie et incarne une beauté mystérieuse. Cette dernière, habillée d’une combinaison noire graphique, rappelle l’uniforme des samouraïs, traversant un Japon onirique. Tout un dialogue s’instaure alors, entre le mannequin et les pétales suspendus.
Afin de poursuivre la philosophie de préservation de l’environnement, le nouveau parfum explique au consommateur sa démarche, au dos du packaging, avec QR code à scanner. Un packaging fabriqué selon le label FSC. De son côté, le bois d’Inoki provient des chutes (ou rebus) de bois de l’industrie de la menuiserie. Ces bois sont issus de plantation de forêts gérées durablement. Cette plantation se situe dans un village de la région de Okayama (entre Hiroshima et Osaka), et soutient l’activité de la population locale, en garantissant des salaires raisonnables et le bien être des villageois.
Shiseido célèbre Ginza, un nom ancré son histoire
Toute l’histoire de Shiseido tourne autour de Ginza. Tout commencera dès 1872, où la marque japonaise s’implante dans le quartier chic de Ginza, à Tokyo. Un quartier qui depuis son origine a oscillé entre Orient et Occident. Détruit en 2001, l’actuel bâtiment fut reconstruit au même endroit, par Ricardo Bofill.
Dès 1931, un 1erparfum Ginza voit le jour sous la présidence de Shinzo Fukuhara. Enfin, Shiseido ouvrira pour fêter ses 140 ans, un multiplex nouvelle génération, The Ginza. Il s’agit d’un lieu « Total beauty Facility » dont l’ambition est de faire de la beauté, un mode de vie incluant cuisine et science, art et culture. D’ailleurs, la marque a ouvert Shiseido Parlour, un endroit dédié à la cuisine avec un salon de thé, un café et un restaurant. The Ginza reflète l’esprit même de Shiseido et aime à s’appeler « la boutique où chaque produit à une histoire ».
Shiseido, un héritage parfum depuis 1872
Shinzo Fukuhara marquera un nouveau tournant : celui de l’engagement artistique, d’une vision, d’une transmisstion et d’une inspiration qu’il puise dans le monde des arts. Au même titre que les cosmétiques, le parfum trouvera sa place dès 1872. De fait, Hanatsubaki (Camélia) sera le premier parfum lancé en 1917. Ce sera un clin d’oeil au logo de 1915, s’inspirant d’un camélia dans un verre d’eau. Dessiné par Shinzo Fukuhara, ce logo est doté d’une allure résolument occidentale et d’une sensibilité Art Nouveau.
De plus, Ever Bloom, parfum lancé en 2015, prendra son inspiration dans une photo noir et blanc d’un camélia, prise par Shinzo Fukuhara. Les fleurs ont sans aucun doute inspiré de nombreux parfums Shiseido. Dès 1918, la marque commercialise 21 parfums, parmi lesquels on retrouve « Ume », « Serenade »… Tout un héritage mis en avant dans une exposition « Les Parfums Japonais » en 2016 aux côtés de flacons français, organisée par Shiseido dans sa galerie d’art, l’une des plus anciennes de la ville. En 2007, Shiseido a lancé Zen et Zen pour homme, des parfums créés par Michel Almairac, parfumeur chez Robertet.
Par ailleurs, la recherche d’avant-garde de Shiseido, n’a cessé de démontrer que le parfum n’a pas seulement des effets psychologiques et physiologiques sur l’esprit et le corps humain, mais qu’il affecte également les fonctions cutanées. Il constitue donc un élément central de chaque produit Shiseido : amélioration du sommeil, contrôle de la production de sébum, réduction du stress, flux sanguin cutané, équilibre hormonal féminin… autant d’aspects a soigneusement étudiés. C’est ainsi qu’en 1990, « Relaxing » et « Energizing » Fragrances seront lancés et figueront parmi les premiers parfums issus de l’aromacologie.
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