Un moment avec Alberto Morillas
Le parfum hante la vie d’Alberto Morillas, ce grand parfumeur chez Firmenich, depuis sa plus tendre enfance. Une enfance passée à Séville où son odorat était sans cesse sollicité entre les odeurs de son patio, de la ville et des parfums qui embaumaient sa maison. Alberto a toujours su garder la même passion et le désir de créer comme au premier jour du début de sa carrière.
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Les parfums d’Alberto Morillas
À chaque création, Alberto Morillas remet en cause tous ses acquis, ses goûts et ses connaissances, et repousse les limites du plaisir olfactif. Quand on lui demande comment se déroule la création d’un parfum, Il évoque toujours la beauté et la simplicité – mais une simplicité qui n’est pas ennuyeuse, qui a une âme, une force. “Je rapprocherais cela d’un tableau monochrome : une pureté voulue, structurée. Une collaboration avec lui est à chaque fois une aventure, car il a des références très fortes. Il lui faut une écriture à la fois simple et profonde pour qu’il puisse se l’approprier. Il s’agit de sa marque et de son nom, il est donc très concerné et rien ne sort sans son approbation. ” me dira Alberto Morillas.
Voici quelque uns de ces grands parfums qui pour certains ont marqué la parfumerie, et pour d’autres n’ont pas pris une ride plus de 10 ans après leur lancement.
- CK One Calvin Klein
- Aqua di Gio Armani
- Flower by Kenzo
- Pleasures d’Estée Lauder
- Cologne de Thierry Mugler
- Panthère de Cartier
- Miracle de Lancôme
- M7 de Saint-Laurent
- Eau de Lotus Bleu de Roger & Gallet
- Daisy de Marc Jacobs
- Light Blue pour homme de Dolce&Gabbana
- Bulgari pour Homme…. et bien d’autres
Je reviendrai plus longuement dans un autre billet sur la vie et l’approche d’Alberto Morillas.
Oui, tout cela c’est bien joli à propos de M. Morillas. Il a aussi créé -avec d’autres Grands- en Espagne l’Académie des Parfumeurs d’Espagne, soit disant “un endroit pour faire connaître l’intérêt et connaissance du monde des parfums”. Je suis espagnole, j’ai écris à ces Grands, à M. Morillas, à son Académie, et je n’est reçu même pas un petit mot comme réponse, je suis trop minuscule pour recevoir même un tout petit mot ! Je crois que la grandeur doit se démontrer non seulement par les résultats, mais aussi en tenant compte de l’effort, de l’envie, des moyens économiques que l’on possède. J’ai 51 ans, je ne suis qu’une petite goutte dans ce monde énorme du parfum mais je lutte chaque jour pour améliorer mes créations et c’est pour cela que j’avais écris avec espoir à l’Académie… il me semble que les Grands sont trop grands pour être polis et gentils avec les minuscules….
Effectivement, le monde du parfum est parfois surprenant ! Aujourd’hui les parfumeurs sont tous sous pression, la concurrence étant rude.
Cependant, ce n’est une excuse pour se tenir mal. Ne pensez pas que les choses soient plus faciles pour moi !